“La santé sexuelle n'est pas priorisé dans le système de soins de santé, les programmes de soins de santé et par le personnel de la santé"
Quatre raisons expliquent pourquoi nous pensons qu'une formation sur la santé sexuelle plus complète est nécessaire pour les professionnels de la santé.
UN: Le manque de conversation dans la rencontre patient-praticien
- Seulement 6% du personnel de la santé entament fréquemment des discussions sur la santé sexuelle avec leurs patients.
- Les discussions sur la santé sexuelle avec les jeunes adultes durent en moyenne 36 secondes par visite médicale.
- Seulement 25% des médecins de soins primaires prennent en compte les antécédents sexuels de leurs patients.
- Moins de 25% des médecins de soins primaires interrogent systématiquement leurs patients sur leur bien-être sexuel.
DEUX: Manque de confort chez le personnel de la santé
- Le personnel de la santé dit se sentir "réticent", "réservé" ou "mal à l'aise" à parler de santé sexuelle.
- 25% des médecins disent avoir exprimé leur désapprobation à l'égard des pratiques sexuelles de leurs patients.
- Le personnel de la santé se dit mal à l'aise en discutant de la santé sexuelle avec des patients appartenant à des groupes sexuels, raciaux ou ethniques différents du sien.
TROIS: Manque de formation pour le personnel de la santé
- De nombreux programmes de soins de santé accordent peu ou pas d'attention à la fonction sexuelle, aux dysfonctionnements sexuels, à la sexualité féminine et à l'avortement.
- 42% – 62% des universitaires en médecine décrivent la formation qu’ils ont reçue comme insuffisante sur les questions de la sexualité.
- Au Canada et aux États-Unis, les cohortes étudiantes en médecine et en soins infirmiers reçoivent en moyenne 3,5 heures de contenu spécifique aux populations 2SLGBTQIA+.
QUATRE: Manque de soin, de diagnostic et de traitement adéquat pour les patients
- La dysfonction sexuelle féminine touche 43% des individus, mais ceci reste l'un des problèmes médicaux les moins bien diagnostiqués.
- PubMed compte presque 5x plus d'essais cliniques sur le plaisir sexuel des personnes ayant un pénis que sur la douleur sexuelle des personnes ayant un vagin.
- Près d'un sixième des Américains 2SLGBTQIA+ ont été victimes de discriminations en consultation médicale ou dans un autre établissement de soins.